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voyages oniriques

Il était une fois, un jeune homme qui doutait. Boris, qui étudiait les arts graphiques, pensait qu’il n’était pas assez créatif. Et ce doute le stressait. Ensemble, nous décidons de travailler à booster sa créativité. Et ni lui, ni moi ne serons déçus.

Avec la sophrologie, Boris découvre l’art de se détendre en mouvement et surtout la visualisation…Et là, il se révèle.

En état modifié de conscience, je lui demande de visualiser un moment de détente, je l’invite à se prélasser dans l’herbe en Irlande, dans un endroit qu’il connaît et qu’il aime…Il se retrouve dans la nature, certes, mais entouré d’animaux-machines, acteur de son jeu vidéo préféré, puis en Indiana Jones partant à l’aventure.

Accompagnant son imagination foisonnante, je lui propose alors un voyage dans le cosmos, pour prendre du recul par rapport à ses doutes…Le voilà au-dessus d’une sphère lumineuse, une planète de lumière, en être omniscient, omniprésent, immense, tirant des fils au-dessus de la sphère. «Je ne fume pas, je ne me drogue pas» tient-il à préciser ! Une visualisation qui le fait planer (le contraire aurait été surprenant) et l’aide à s’endormir. Car comme tout créatif qui se respecte, Boris a du mal à aller se coucher le soir.

A ce stade, j’ai peu de doutes sur ses capacités créatives. D’ailleurs, il passe plusieurs examens haut la main, avec les félicitations du jury. Mais lui, manque encore de confiance. Alors nous poursuivons et je lui propose un voyage, cette fois à la rencontre d’un animal.

Notre aventurier imaginaire se retrouve à marcher dans une plaine aux hautes herbes dans un dégradé de rouges et de verts, avec un ciel vert et une étendue d’eau. Il y croise un lézard, un koala et un colibri, qui va tenter de communiquer avec lui en «écrivant» dans l’eau, avant de venir boire dans sa main. De cette image-expérience, Boris va revenir avec une envie de découverte, d’y retourner. Il ressent de la curiosité, de l’étonnement, mais aussi une envie de dire «merci». Il se sent heureux. Il a fait une belle découverte: la possibilité d’aller dans d’autres mondes via la visualisation. Et pour un créatif en perpétuelle recherche comme lui, c’est très précieux.

Nous visitons ensuite son «temple intérieur» pour y dénicher un fabuleux trésor: sa capacité créative. Nous boostons ensuite sa créativité en la visualisant comme «la salle des machines du château dans le ciel» et nous terminerons cette belle aventure par un travail sur la liberté, toujours très riche visuellement mais aussi en sensations: ce sera pour lui…libérateur.

«Le corps est fini, l’esprit est infini»: en voilà une illustration très onirique. La sophrologie n’est pas qu’une bulle zen, elle peut aussi être un booster de créativité.

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