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un jean slim

C’est un coup de fil en fin de journée d’un père heureux: «Bonjour Valérie, je tenais à vous faire un feed back…». Cela fait deux mois que j’ai terminé les séances avec sa fille de 13 ans, et aujourd’hui, Michel est heureux de la revoir épanouie.

Une victoire personnelle de Naïs sur le harcèlement qu’elle a subi au collège.
La première fois que je la rencontre, un samedi début d’après-midi, elle me reçoit en pyjama en pilou et chaussons géants flamands roses. Elle me parle de ses «coups de mou» quand elle se regarde dans le miroir, trouve qu’elle n’a pas de style pour s’habiller…Une ado quoi ! Complexée, ne mettant que des vêtements informes pour cacher ce corps que l’on ne saurait voir.

A la différence près, qu’un an auparavant, quand elle était en cinquième, Naïs a été l’objet de moqueries à répétition dans la cour par une autre élève au sujet de son physique. Ses parents sont intervenus auprès du principal et la situation s’est calmée. Mais l’impact est resté chez l’enfant en pré-adolescence.

Je pratique d’abord sur Naïs un soin vibratoire qui lui apporte immédiatement une sensation de bien-être. Son sommeil devient plus réparateur.
Puis, à la séance suivante, nous commençons la relaxation dynamique: les choses se gâtent. J’observe une grande fille très mal à l’aise quand je lui demande d’être debout les yeux fermés. Les complexes sont bien là. Heureusement, elle adore la suite du programme: la partie où elle reste allongée en mode cocooning dans son lit, guidée par ma voix. Elle se détend en visualisant une eau pure qui coule le long de son corps.

Je lui propose pour la suite de faire la relaxation dynamique assise et ça se passe mieux comme ça. Je lui fais faire une visualisation qui consiste à se concentrer sur l’observation d’un objet, puis à switcher doucement sur l’observation d’elle-même. L’exercice n’est pas facile, mais Naïs y arrive assez bien. L’objectif est alors d’apprendre à regarder son corps avec bienveillance. Comme cette partie est enregistrée, je l’encourage à la ré-écouter plusieurs fois.

Enfin, je lui apprend à se protéger par le «geste magique». Un geste discret qu’elle choisit et qu’elle associe à une sensation de bien-être et de confiance qu’elle a déjà vécue dans une situation précise. Un geste qu’elle pourra faire dès qu’elle vivra une situation anxiogène. Cette visualisation, elle la ré-écoute aussi plusieurs fois pour que le réflexe soit là, facilement, quand la situation se présente.

Deux mois plus tard, au téléphone, Michel me raconte que sa fille s’est métamorphosée: elle ose enfin mettre des pantalons «près du corps», ça se passe très bien au collège et avec un groupe d’amies. En réponse à la surprise de son père face à cet épanouissement, Naïs a répondu: «c’est grâce aux séances que j’ai faites avec Valérie». La volonté d’une grande fille alliée à la puissance de la visualisation pour changer de regard sur soi et oser enfin être bien dans un jean slim.

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