Jusqu’ici tout va bien…Pendant des mois, Aline a accompagné, soutenu, épaulé sa voisine de bureau. Elle n’allait pas bien du tout. Elle coulait, submergée par la pression professionnelle, dépassée…et puis, elle a craqué. Le burn out.
Aline s’inquiète: elle craint d’y passer elle aussi. Elle vient me voir en préventif.
Cadre commerciale dans une grande entreprise, elle a une vie professionnelle «compliquée, difficile», avec beaucoup de pression et d’exigence. Elle reconnaît qu’elle prend les choses trop à coeur, qu’elle s’énerve tout le temps. Ses enfants et son mari parfois le ressentent. Ses soucis au travail l’empêchent de dormir.
Elle me demande de l’aider à prendre du recul, à se poser, à être zen à l’intérieur.
Les premiers mouvements de relaxation dynamique la rendent déjà «groggy». De retour au bureau, elle est plus détendue. Elle modifie son organisation au travail et devient plus cool.
Nous développons ensuite son image ressource: une bulle de tranquillité qu’elle vit au ski, lorsqu’elle se retrouve seule en haut d’une piste. Elle visualise et revit ce moment…Au travail, ses collègues la trouvent maintenant philosophe.
Entre chaque séance, Aline s’entraîne: elle refait les exercices de relaxation dynamique selon ses besoins et ré-écoute les enregistrements. Nous passons à l’évacuation des tensions physiques, mentales et émotionnelles. Elle en ressort avec la sensation d’être bercée et remarque le «pouvoir de la voix». C’est en effet l’outil du sophrologue. La manière dont la voix est posée, le ton, le rythme sont aussi importants que le choix des mots.
Maintenant qu’Aline est bien zen, je l’invite à prendre du recul. Elle en prend tellement qu’elle à du mal à revenir à la fin de la séance ! Qui peut le plus, peut le moins, dit le proverbe…
Puis je l’amène à se poser en profitant de l’instant présent. Pour elle, ce sera un barbecue un soir, sur une plage de Malaisie, avec son mari…
Se poser, enfin ! Désormais, Aline n’a plus les mêmes attentes par rapport à son travail, plus le même regard. Plus relatif, plus critique peut-être. Elle se découvre d’autres envies, comme changer de job, pourquoi pas?…Elle a demandé un bilan de compétences.
Aline respire, au propre et au figuré. Elle a cassé la spirale du burn out.